En décembre 2007, le maire déclarait : « la réforme
de la carte judiciaire sur le plan national est en effet une nécessité que nous
ne contestons pas »
Cet « excellent » diagnostic conduisait à la
fermeture du tribunal des Prudhommes en 2008, puis du tribunal d’instance en
2009. Une fois de plus des services publics retirés à la ville.
En juin 2011, le conseil municipal votait des travaux pour
170 000 euros dans l’ancien tribunal d’instance, afin d’y accueillir une
MJD en compensation des tribunaux disparus (Part communale dans les
travaux : près de 30 000 euros). Les travaux ont été réalisés, mais
la MJD n’est jamais venue, et a été requalifiée (disqualifiée) en point d’accès
au droit, par le conseil municipal du 12 décembre 2013.
L’ordre des avocats a donné son explication depuis :
« Nous estimons que les consultations d’avocats qui se déroulent dons les
MJD peuvent très bien se tenir dans nos cabinets ».
Il reste un service public dégradé pour les usagers, une
dépense d’argent public qui n’a pas rempli ses fonctions, et un maire qui nous
répond : « Je ne sais pas pourquoi les avocats n’ont pas voulu
venir ». Si, même en campagne, l’équipe n’est pas là pour travailler tous les
dossiers de notre ville, on comprend admirablement bien comment ce projet parmi
d’autres n’a pas pu avoir lieu.
Encore une fois, nous en savions plus que la majorité !
Abstention sur le dossier.
J’ai voté contre l’achat d’une nouvelle parcelle aux Badaires
(quartier Saint Marc) pour 8 000 euros, car le temps n’est plus à
l’augmentation des réserves foncières, et contre l’achat d’une autre près de la
piscine-patinoire pour 43 000 euros afin selon la mairie d’étendre le
solarium. Pour Dialogues à gauche, il s’agit d’envisager au contraire la
réalisation d’un vaste espace de baignade estivale pour les Romorantinais et
pour les touristes à l’échelle de la communauté de communes.
Yvon Chéry, Conseiller
Municipal (Dialogues à gauche)