Par Aurélia Stedransky pour Dialogues à gauche (trois membres présents dans le public), votre servante, qui s'excuse pour le délai de publication de ce compte-rendu, et qui s'excuse aussi pour la longueur du compte-rendu.
On notera pour commencer quatre absents parmi les
conseillers municipaux, dont Louis de Redon, comme on pouvait s’y attendre pour
un conseil municipal ayant lieu en semaine.
Budget
Les premiers points à l’ordre du jour concernaient le
budget. Les comptes de gestion 2013 n’ont pas fait l’objet d’observation
particulière. Il est curieux que l’opposition municipale, qui a fait campagne
sur des orientations différentes en matière de budget, n’ait pas de remarque à
faire sur le détail des sommes employées…
Venait ensuite la question de l’adoption des comptes
administratifs pour 2013.
Le budget principal présentait (les chiffres sont
arrondis) un déficit de 1 million 385 mille euros dans la
section investissement, pour un excédent de 2 millions 055 mille
euros dans la section de fonctionnement, soit un solde global positif d’un peu
moins de 400 mille euros
Dans la section investissement, les dépenses ont dépassé les
15 millions d’euros, et les recettes n’atteignaient pas cette hauteur.
Différents chapitres sont détaillés en annexe. Les
transports scolaires (régie municipale) atteignent un excédent de 41 mille
euros.
La section eau est excédentaire d’un million d’euros, et
l’assainissement de 305 mille euros.
Les loisirs (culture, Sudexpo et Pyramide) arrivent à un
excédent de près d’un million 200 mille euros.
Le village d’entreprises (immobilier d’entreprise) est excédent de 20 mille euros.
Le lotissement Romo 1 est en déficit de 132 mille euros.
Concernant l’ambiance de cette partie, on a pu sourire au
moment où M. Lorgeoux est sorti pour laisser le conseil municipal voter (c’est
la règle). Le Premier adjoint, M. Guénin, a promis qu’il allait prendre tout
son temps – pour profiter de sa fonction momentanée de président du conseil
municipal. Mais en réalité, cela n’a duré que 20 secondes. Le siège serait-il
trop étroit ? L’audace aurait-elle du mal à s’épanouir ?
On passe ensuite à une seconde étape, qui peut sembler aussi
un peu fastidieuse, puisqu’on reprend les élements déjà donnés, s’agissant
cette fois d’affecter les résultats. M. Lorgeoux demande alors à Mme Baudat
d’alléger les formules financières. Alors qu’elle acquiesce, elle continue un
temps sa tâche méticuleusement, faisant preuve d’un timbre de voix égal en
clarté et d’une grande rigueur, synthétisant finalement au moment propice. Il y
en a qui disent peu mais qui font davantage, semblent murmurer les boiseries
dorées.
Comme on peut s’y attendre, le FN lance une remarque fourbe,
à savoir qui dissimule l’accusation et qui n’explique rien, bref qui jette une
ombre sur le budget et qui n’éclaire rien pour les citoyens… « Les
chiffres ne sont pas sincères ». Normalement, on accompagne ce genre de
paroles de quelques preuves éclatantes. Mais ces conseillers préfèrent
confirmer qu’ils ne travaillent toujours que de façon superficielle.
La générosité d’Orange-France télécom
On annonce ensuite un débat sur les acquisitions et cessions
foncières, mais comme il n’y eut aucune question, ce fut bien rapide.
Le point suivant a permis à Monsieur Lorgeoux de se réjouir
à bon compte, comme il aime le faire chaque fois que la Ville reçoit un
bienfait pour lequel elle n’a rien eu à débourser. Car le maire aime beaucoup
faire des affaires, assurément, et il s’agit là d’une affaire excellente.
Laquelle ? Quoi ? Quel bénéfice pour nous les gens, nous les
entreprises ?
Sans rien payer, sans aucun investissement autre que le
temps du premier adjoint (ah, il est formidable, il travaille tout seul ce
grand homme !), eh bien oui, la presse en a parlé, oui, Romorantin va très
bientôt, dès 2015, bénéficier de la fibre optique ! Allez, je suis sûre
que certains d’entre vous, qui s’étaient peut-être endormis aux paragraphes
précédents d’ailleurs, se disent que ça leur fait une belle jambe… La fibre
optique, qu’est-ce ? Un accès internet bien plus rapide, qui permet des
échanges d’informations beaucoup plus importants. Rappelez-vous avant le haut
débit, ce qu’était internet, le chargement des pages durant de longues minutes,
que les opérateurs facturaient… Depuis, Internet a bien changé, les images
haute définition et les vidéo sont partout. La fibre transforme les autoroutes
que nous avions déjà pour Internet en véritables aéroports. Et comme c’est déjà
la norme dans toutes les grandes villes, si on veut espérer faire venir des
entreprises par ici, eh bien c’est un avantage considérable (voire une
condition de base, diront les esprits étriqués).
Et cet avantage est encore plus important si on considère
qu’Orange ne fait bénéficier gratuitement de ces infrastructures qu’à quelques
villes : dans le Loir-et-Cher, Blois, Vendôme et… Romorantin. Heureusement
que nous sommes encore un peu une sous-préfecture, hein ! Parce que dans
la communauté de commune, tout le monde aimerait bien avoir chez soi la fibre
optique, mais là, les installations seront financées par la communauté de
commune elle-même, en étalant évidemment l’effort financier que ça représente,
et donc en étalant largement les réalisations.
Donc à Romorantin, oui, réjouissons-nous, la vie est
belle ! Nous serons reliés encore mieux aux flux d’informations mondiaux,
et ce dès 2015. Les services de la ville, avec M. Guénin en tout premier chef,
mettront en place la convention valable jusqu’au 31 décembre 2020, où leur mission
sera d’accueillir Orange et de désigner de l’index les zones à équiper en
premier et à vérifier que tout est fait comme ça a été dit auparavant.
(Et nous, qu’allons-nous apporter aux flux mondiaux, hahaha
... personne n’a posé la question ! Au-delà de la boutade, cette question
révèle le sens de ce développement : quelle articulation entre les
infrastructures et la politique de développement de la ville ? Et cette
dernière question est un enjeu dont les citoyens se saisissent malheureusement
trop peu, comme nous l’avons remarqué lors des résultats des élections
municipales, notamment.)
Qui a dit Agenda 21 ?
Point suivant, encore une franche rigolade d’amertume pour les
amateurs d’absurde : la pantomime de l’agenda 21.
Rappel pour ceux qui ne nous auraient pas suivis pendant les
élections, un Agenda 21, ou agenda pour le 21ème siècle regroupe
l’ensemble des actions mises en place dans une structure pour favoriser un
développement harmonieux de l’ensemble du cadre de vie, sans que les activités
humaines ne débordent honteusement sur les milieux naturels, cherchant aussi à
ce que les hommes n’exploitent pas les autres hommes. On cherche à penser de
façon globale les activités humaines pour que leur empreinte soit la plus
réduite possible, voire qu’elle soit une bonne chose pour l’environnement (ce
mot étant pris au sens large).
Une telle démarche ne peut venir que de la sensibilisation
en profondeur des différents acteurs, ici de la ville. C’est la raison pour
laquelle beaucoup de temps a été donné aux collectivités locales pour le mettre
en place.
Mais à Romorantin, on fait les choses en sens inverse, à
reculons (quand ce n’est pas au pied du mur).
Ainsi M. Guénin est tout fier de nous annoncer qu’il existe
un appel à projet régional, auquel Romorantin va participer pour voir s’il serait possible de mettre
en place un agenda 21 ! Pourquoi ouvrir cette toute petite fenêtre ?
Parce qu’on espère pouvoir trouver suffisamment de phrases bien tournées afin
de persuader la Région qu’on est déjà super forts sur un Agenda 21 - qui n’existe
pas encore - et obtenir ainsi un financement !
Il y a une subvention ? Alors on y va. La formule
préférée de M. Lorgeoux.
Donc nous n’allons pas tout de suite mettre en place un
Agenda 21, nous allons simplement nous contenter de (il fallait être là jeudi
soir juste pour entendre cette admirable suite de mots) « candidater à cet
appel à candidature ».
La droite fait remarquer comme de juste que c’est une mise
en place bien tardive (en oubliant d’ajouter bien timide). Elle a ensuite bien
insisté sur l’aspect écologique qui devrait davantage irriguer la gestion de la
ville, notamment en relançant la question du zéro pesticide. Ce qui fut très
drôle : M. Lorgeoux est parti d’un amalgame bas de gamme, refusant que sa
ville soit envahie par les mauvaises herbes (rappel : on propose bien de
le faire, mais sans produits nocifs pour l’environnement et les personnels
municipaux ou les usagers, nous tous, quoi). Et finalement, il fait cette
déclaration « j’ai l’humilité intellectuelle de dire que je suis prêt à
regarder de nouveau cette question » acceptant qu’on le convainc des
bienfaits de telles méthodes.
Eh bien, Yvon Chéry n’aura pas essuyé pour rien tant de
rebuffades sur le sujet année après année : finalement, ces idées arrivent
à apparaitre pour ce qu’elles sont : logiques, humaines, rationnelles.
Au passage, il a été question de la politique commerciale de
la ville et de l’emploi tardif d’une personne pour définir de nouveaux
partenariats entre la ville et les commerçants. On apprend en passant qu’il est
trop tôt pour faire un bilan de l’activité du nouveau centre Leclerc, mais qu’il
attirerait peut-être plus de gens hors Romorantin qu’une clientèle
romorantinaise. Celle-là se serait plutôt redirigée vers Carrefour, Super U et
Colryut, dont les affaires fonctionnent mieux depuis que s’est ouvert le
glorieux espace de M. Maillet.
L’écologie ça rapporte : Ecomobilier
Les orientations de notre programme sont justes et c’est une
preuve que nous sert M. Lorgeoux : la ville va se faire une recette
(certes modeste, 5 à 6 mille euros) en mettant en place, conformément à la loi
Grenelle 2 de 2010 une filière de réutilisation, recyclage et valorisation du
mobilier domestique et de la literie (appelé DEA, déchet d’éléments
d’ameublement).
C’est l’entreprise Ecomobilier qui sera chargée de mettre en
place les conteneurs de collecte et de mettre en place les filières de
réutilisation (vente d’occasion par exemple comme le fait Emmaüs), de recyclage
(démonter les meubles, trier afin de produire de nouvelles matières premières)
et de valorisation (et là on se méfie beaucoup plus car les incinérateurs sont
considérés par les industriels comme une forme de « valorisation
énergétique » en réalité bien polluante).
On peut donc regretter qu’aucune opposition municipale n’ait
demandé un cahier des charges plus précis sur l’impact écologique, cherchant à
devancer la législation.
Ici, le paravent de l’agrément d’Etat suffit comme caution
pour M. Lorgeoux.
Or, c’est justement ce qui est le plus écologique
(réutilisation, et en moindre mesure recyclage) qui rapporte le plus : ça
vaut le coup de se pencher un peu plus sur la question !
Questions foncières
Le conseiller municipal s’est montré habile à expliquer les
raisons des achats fonciers, ce qui auparavant était souvent complété de façon
fort succincte par le maire. On ne peut que se réjouir que les actes municipaux
prennent plus de sens.
Ainsi, trois parcelles ont été intégrées à la commune car
ces petites enceintes privées sont entretenues par la commune et que depuis
trois ans aucune taxe les concernant n’a été perçue.
Rue de Longueville, lors d’un projet de vente, l’occasion
était donnée de régulariser l’alignement.
Puis, il s’agissait de renouveler rue des Bluets et rue des
Arrogantes (face à la déchetterie) des baux, car la mairie loue ces parcelles à
RFF (Réseaux ferrés de France), respectivement pour 80 € et 1000€ par an.
Enfin, il a été question d’une servitude pour un raccordement
ERDF : allée de Beauvais, il s’agit de mettre en place une canalisation
électrique.
Et alors là, très étrangement, tout le monde a voté pour.
Convention avec la CAF – Subvention recherchées pour Sudexpo
Cette convention établie pour 2014 à 2015 précise les
obligations de la mairie pour l’accueil des enfants de 0 à 4 ans, notamment
dans la mise en place des multi-accueils, avec des horaires amples, permettant
l’accès des handicapés, les structures étant encadrées par des personnes
qualifiées, …
Le maire souligne que les contraintes imposées par cette
convention ne diminuent pas alors que l’aide accordée en retour diminue, elle.
Nous en profitons pour souligner que c’est encore une fois
le signe d’un déclin du service public, et que cela nécessite un engagement
ferme des politiques : ils ne peuvent se contenter de se plaindre pour constater
les baisses de revenus !
D’ailleurs, le même discours est tenu quant à Sudexpo, salle
pour laquelle la mairie réitère une demande de subvention auprès du conseil régional :
Jeanny Lorgeoux reconnait qu’il est bien dommage de devoir composer avec les
difficultés au niveau national.
Oui, oui, c’est dommage, nous sommes entièrement d’accord.
Diverses subventions et autres
La question des remises gracieuses a entrainé un vote
intéressant (il est question d’accorder les demandes faites par le Trésor
public d’arrêter de chercher à recouvrer des petites sommes, ou des sommes pour
lesquelles les divers recours existants n’ont pas abouti). Le populisme de
l’extrême droite les a conduits à voter pour, alors que la droite centriste
s’est abstenue, pensant sans doute que les impôts doivent rester une obligation
absolue pour ceux qui ont le plus de mal à les payer.
Pour remettre les barrages en état à Romorantin, la mairie
rembourse 30 000 euros au Syndicat mixte du bassin de la Sauldre.
L’association de football américain et de flag-football a
reçu 250 €.
Le groupement social de la mairie a reçu 16 000 €.
La question de l’union musicale, ou un curieux emploi municipal
déguisé
Première annonce simple de la mairie, il est accordé
10 000 euros à l’association l’Union musicale pour régulariser les
salaires.
M. Agugliaro en étant membre, on aurait pu s’attendre à une
question perspicace sur le sujet, mais il se trouve qu’une simple remarque
générale a été faite : pourquoi l’association n’est-elle pas intégrée à la
mairie ?
La question même semble vraiment étrange, en lien avec
l’annonce de la mairie. D’où vient-elle ? Pourquoi cette régularisation de
salaire ?
Il se trouve que le directeur de l’union musicale était
jusqu’à récemment aussi le directeur de l’école de municipale de musique. Pourquoi
cumuler ces fonctions ? pourquoi deux structures ? Eh bien cela
facilitait le paiement des services rendus. Car en réalité, il cumulait aussi
la fonction de professeur de l’éducation nationale. Ainsi, M. Lorgeoux ne
pouvait pas le remercier de son indéniable engagement pour la musique dans la
ville en le payant à titre municipal. Du coup, il était bien pratique
d’attribuer une subvention à une association (l’Union musicale) de façon à
pouvoir tout de même le payer, contournant ainsi l’interdiction de cumuler deux
emplois dans la fonction publique : malin, hein !
Sauf que le départ à la retraite a tout arrangé : à
présent, il est possible de la payer à la tête de l’école de musique.
Du coup, hop ! on enlève la subvention à l’Union
musicale. Sauf que les comptes n’étaient pas bons : il a été retiré bien
plus que l’emploi précédemment rémunéré – car la nouvelle présidente, elle, ne
touchera rien (même fonction mais reconnaissance différente, normal ?).
Il a donc fallu rééquilibrer les comptes de l’association un
tantinet, quoiqu’ils restent toujours raccourcis.
CQFD : les choses seraient en effet bien plus
transparentes si l’association était intégrée au fonctionnement de l’Ecole de
musique.
Mais dire les choses ainsi, en levant les bidouillages
malpropres, ça aurait signifié une déclaration de guerre en conseil municipal
que le groupe de M. de Redon, absent rappelons-le, n’était pas (encore ?)
prêt à prononcer.
Tiens, tiens, revoilà Caillau !
Un sujet sur lequel DAG a beaucoup dit par le passé, mais
qui est passé dans l’indifférence générale, un investissement de 227 000 €
pour les bâtiments de Caillau (dont la mairie est propriétaire, et qui avance
donc tous les investissements au niveau du bâti, servant donc de banque à taux
zéro, si on veut, mais sans aucune
garantie de création ni même de stabilisation d’un emploi de qualité).
Personnel communal
Un point est fait ensuite sur le personnel communal,
brassant les questions d’effectifs, des emplois d’avenir, des intervenants pour
le service culturel ou la médiathèque, de la mise à disposition d’emploi pour
les associations (SOR, mission locale, Arca, journées gastronomiques, Mjc),
etc.
Nous en avions fait un point important de notre programme :
dommage que nous n’ayons pas pu poser de questions. Dommage que les autres n’aient
pas eu de question à poser.
Par exemple dans le cadre des futures activités périscolaires,
dont l’organisation laisse à désirer puisqu’on n’a actuellement aucune
information claire sur leur organisation, ni de garantie sur le nombre d’encadrants
mis à disposition : une petite question aurait été bienvenue…
Il a été question ensuite, en passant, du bilan présenté par
le syndicat mixte d’aménagement du bassin de la Sauldre. Sans autre
commentaire, bien sûr.
Dotation de solidarité urbaine
Romorantin en est bénéficiaire et il s’agit d’informer de l’emploi
des 431 000 € que cela représente. Les domaines généraux du développement social
et urbain concernés sont énumérés.
Rappel : « La dotation de solidarité urbaine et de
cohésion sociale (DSU) constitue l'une des trois dotations de péréquation
réservée par l'Etat aux communes en difficultés. Elle bénéficie aux villes dont
les ressources ne permettent pas de couvrir l'ampleur des charges auxquelles
elles sont confrontées. » (source : collectivites-locales.gouv.fr).
Pour ceux que le sujet intéresse, on peut aussi lire avec utilité
l’ancien contrat urbain de cohésion sociale, qui définit les politiques à
mettre en œuvre pour utiliser ces sommes. C’est celui de 2007-2009 qui est
disponible en ligne, qui définit par exemple les projets pour Saint-Marc en
voie d’achèvement : http://sig.ville.gouv.fr/documents/cucs/CS2412.pdf
Les questions diverses
Comme ça a été dit dans le NR, la droite attend de se voir
attribuer un local. Espérons pour eux que ce sera un peu moins exigu que celui
que nous avions eu au centre administratif, mais après tout, ils sont sept, il
faudrait qu’ils puissent y tenir tous ensemble au moins.
Le FN voulait savoir pourquoi la mairie ne prenait pas en
charge la réparation du portail de l’école Notre-Dame, vu les problèmes de
sécurité que cela pose. Le maire a répondu que l’école n’avait pas encore
transmis les devis, l’affaire en est là.
A la question du mauvais entretien des chemins communaux, il
a été répondu que les 4 500 ha sous la responsabilité de la ville ne pouvaient
constituer une priorité au vu de l’état des routes et rues fréquentées
fortement endommagées par les rigueurs des hivers précédents.
Mais la mairie est à l’écoute des utilisateurs des chemins
ruraux, seulement, au coup par coup : elle s’attache à entretenir tous les
chemins qu’on lui signalera comme utilisés, tout en regrettant la disparition
des agriculteurs qui faisaient ce travail au temps où ils étaient nombreux sur
la commune.
Notre commentaire : tiens ? et si on les invitait
à revenir ?
La droite pose une question de nuisance sonore de voisinage,
un litige ancien entre Urban form et les propriétaires voisins immédiatement. Le
maire s’en est chargé il y a dix jours justement : voilà une question qui
tombe bien !
Finalement, la droite a osé une remarque sur la qualité des
transcriptions des interventions dans les comptes-rendus des conseils
municipaux. L’édile n’a pas apprécié, répliquant qu’il le faisait avec honnêteté,
contrairement à eux, la droite, malhonnêtes dans leur publication.
Et un ou deux exemples concrets de réécriture de propos dans
les comptes-rendus, ça aurait pu rendre l’indignation un peu plus crédible, non ?
La séance s’est achevée sur de chaleureux remerciements à M.
Pain, directeur général des services, pour son dévouement tout au long de sa
carrière.
Nous nous y associons, très sincèrement.
Voir aussi :