Un petit compte-rendu du conseil municipal de jeudi dernier:
Il a au lieu de 19h à 20h45.
Nous
étions 2 de Dialogues à gauche dans le public, la salle étant pleine.
Essentiellement des amis
de M. de Redon, mais aussi des amis de M. le Maire. La
preuve qu'ils sont tous 2 déjà à fond sur l'objectif 2020 et se
considèrent déjà comme les seuls protagonistes pour les prochaines
municipales ! A méditer...
Sujet
principal : le budget. Suite aux explications données par M. le Maire,
M. de Redon a présenté un amendement (inédit! ) qui revient en fait à un
contre-projet de budget qu'il a pu exposer. S'en sont suivis des
échanges verbaux entre eux 2, chacun démontant les arguments de l'autre. Rien de nouveau sous le soleil des bourgeois au pouvoir... |
Au final pourtant, coup de théâtre, M. de Redon estimant que malgré tout il se retrouvait dans
certains financements de projets proposés par M. Lorgeoux, il décide
avec ses conseillers de .... simplement s'abstenir pour
le vote du budget !!! Tout ça pour ça… Pas de vote contre !
Remarque: les 3 anciens
co-listiers de M. de Redon menés par Isabelle Hermsdorf se sont
également abstenus pour le budget et l'amendement.
Cela
donnait vraiment l'impression qu'il n'y a dans le fond pas de différence
majeure entre les 2 projets, et que ces querelles de chiffres étaient plus
pour la forme et dans un but électoraliste.
On
notera également que tous 2 semblent se retrouver aussi sur un point:
ils ne disent mot sur la baisse de subventions de fonctionnement de l’État qui handicape grandement les budgets des communes et empêche toute réelle ambition…
La politique qu’ils mènent et qu’ils soutiennent (les trois droites) est donc toujours la même : libéralisation de l’économie et casse des services publics.
A
noter: lorsqu'Yvon Chéry était conseiller municipal, il n'avait pas
présenté d'amendement, mais il avait toujours eu à cœur d'argumenter
ses choix de vote du budget, quel qu'ils soient, et le vote avait
toujours été discuté auparavant entre nous et était en pleine corrélation avec l'argumentation.
Publié le 31/03/2018 à 04:56 | Mis à jour le 31/03/2018 à 14:20
Après
un débat d’orientation budgétaire animé il y a quinze jours, Jeanny
Lorgeoux et Louis de Redon avaient fourbi leurs armes, jeudi soir, pour
le vote.
Un amendement inédit Dans son fauteuil de maire, Jeanny Lorgeoux tient ferme sur sa proposition de budget : « Un
plan de réduction de dépenses de fonctionnement et un recours à
l’emprunt pour tenir un programme d’action volontariste qui a été
perturbé à cause de l’inondation de 2016. » Il met en avant « un
faible niveau d’endettement de la Ville qui passera à la fin de l’année
à 719 € par an par habitant et je rappelle que la moyenne de la strate
nationale est de 954 euros. »
« Je ne condamne pas les 3 millions sur la voirie, ce que je dénonce c’est la politique des à-coups, il faut lisser les opérations », déplore de son côté Louis de Redon avant de dérouler ses propres chiffres qui compenseraient « le manque d’investissement », tout en étant « à l’équilibre », juge-t-il. Parmi ses principaux griefs, « les charges de personnel ont explosé pour atteindre le chiffre astronomique de 65 % du budget de fonctionnement », dénonce le conseiller d’opposition qui prône un recours à la dette réduit de moitié, une réduction de la masse salariale, « un triplement des frais de formation en faveur des agents municipaux » ou encore des travaux d’isolation à la patinoire.
Une cascade de chiffres « Quasiment un contre-budget », lui répond Jeanny Lorgeoux, qui conteste la majorité des chiffres. Sur les recettes réelles de fonctionnement (– 2,96 %) et d’investissement (– 7,03 %), « il faut comparer ce qui est comparable », tance le maire qui rappelle qu’1,5 million de recettes exceptionnelles de remboursement d’assurance a été perçu en 2017 pour les inondations. A l’arrivée, le taux réel « n’est donc que de 0,88 %. »
Au bout d’une heure de débat, Didier Guénin se lance à son tour dans la bataille. « Ce que vous nous proposez c’est un budget à + 22 % en réalité », lance le premier adjoint au vice-président du Département. « C’est de la poudre aux yeux, vous aviez décidé de voter contre avant même d’avoir le budget », enfonce le clou Jeanny Lorgeoux avant de procéder au vote. S’il dit « regretter » de « ne pas avoir été entendu » dans ses « inquiétudes », Louis de Redon souligne malgré tout le « financement de projets qui nous sont chers. » Son groupe ne vote donc pas contre le budget, mais s’abstient, le reste du conseil vote d’une seule voix pour ce budget municipal. " class="ng-scope" style="box-sizing: border-box; -webkit-font-smoothing: antialiased; outline: none !important;">
« Je ne condamne pas les 3 millions sur la voirie, ce que je dénonce c’est la politique des à-coups, il faut lisser les opérations », déplore de son côté Louis de Redon avant de dérouler ses propres chiffres qui compenseraient « le manque d’investissement », tout en étant « à l’équilibre », juge-t-il. Parmi ses principaux griefs, « les charges de personnel ont explosé pour atteindre le chiffre astronomique de 65 % du budget de fonctionnement », dénonce le conseiller d’opposition qui prône un recours à la dette réduit de moitié, une réduction de la masse salariale, « un triplement des frais de formation en faveur des agents municipaux » ou encore des travaux d’isolation à la patinoire.
Une cascade de chiffres « Quasiment un contre-budget », lui répond Jeanny Lorgeoux, qui conteste la majorité des chiffres. Sur les recettes réelles de fonctionnement (– 2,96 %) et d’investissement (– 7,03 %), « il faut comparer ce qui est comparable », tance le maire qui rappelle qu’1,5 million de recettes exceptionnelles de remboursement d’assurance a été perçu en 2017 pour les inondations. A l’arrivée, le taux réel « n’est donc que de 0,88 %. »
Au bout d’une heure de débat, Didier Guénin se lance à son tour dans la bataille. « Ce que vous nous proposez c’est un budget à + 22 % en réalité », lance le premier adjoint au vice-président du Département. « C’est de la poudre aux yeux, vous aviez décidé de voter contre avant même d’avoir le budget », enfonce le clou Jeanny Lorgeoux avant de procéder au vote. S’il dit « regretter » de « ne pas avoir été entendu » dans ses « inquiétudes », Louis de Redon souligne malgré tout le « financement de projets qui nous sont chers. » Son groupe ne vote donc pas contre le budget, mais s’abstient, le reste du conseil vote d’une seule voix pour ce budget municipal. " class="ng-scope" style="box-sizing: border-box; -webkit-font-smoothing: antialiased; outline: none !important;">
De
mémoire de maire – dont 33 ans aux affaires, rappelle Jeanny Lorgeoux –
c’est une grande première. Un amendement budgétaire a été déposé, jeudi
soir, au moment de voter les budgets primitifs 2018. Le second acte
d’une pièce démarrée il y a une quinzaine de jours lors du débat
d’orientation budgétaire (lire la NR du 14 mars) inscrit à l’ordre du
jour du conseil municipal de Romorantin. Après être montés au créneau
sur l’emprunt de 3 millions d’euros et l’état de la voirie, Louis de
Redon et son groupe avaient cette fois rédigé six pages de texte pour « proposer
une évolution de budget contenant l’endettement de la commune par une
réduction des frais de fonctionnement, un étalement des investissements à
venir et une augmentation de la capacité d’autofinancement. »
Le coup d’envoi d’une bataille rangée de chiffres entre le maire et le conseiller d’opposition municipale du centre et de la droite, qui ont débattu pendant plus d’une heure sur fond de campagne municipale déjà engagée.
Un amendement inédit Dans son fauteuil de maire, Jeanny Lorgeoux tient ferme sur sa proposition de budget : « Un plan de réduction de dépenses de fonctionnement et un recours à l’emprunt pour tenir un programme d’action volontariste qui a été perturbé à cause de l’inondation de 2016. » Il met en avant « un faible niveau d’endettement de la Ville qui passera à la fin de l’année à 719 € par an par habitant et je rappelle que la moyenne de la strate nationale est de 954 euros. »
« Je ne condamne pas les 3 millions sur la voirie, ce que je dénonce c’est la politique des à-coups, il faut lisser les opérations », déplore de son côté Louis de Redon avant de dérouler ses propres chiffres qui compenseraient « le manque d’investissement », tout en étant « à l’équilibre », juge-t-il. Parmi ses principaux griefs, « les charges de personnel ont explosé pour atteindre le chiffre astronomique de 65 % du budget de fonctionnement », dénonce le conseiller d’opposition qui prône un recours à la dette réduit de moitié, une réduction de la masse salariale, « un triplement des frais de formation en faveur des agents municipaux » ou encore des travaux d’isolation à la patinoire.
Une cascade de chiffres « Quasiment un contre-budget », lui répond Jeanny Lorgeoux, qui conteste la majorité des chiffres. Sur les recettes réelles de fonctionnement (– 2,96 %) et d’investissement (– 7,03 %), « il faut comparer ce qui est comparable », tance le maire qui rappelle qu’1,5 million de recettes exceptionnelles de remboursement d’assurance a été perçu en 2017 pour les inondations. A l’arrivée, le taux réel « n’est donc que de 0,88 %. »
Au bout d’une heure de débat, Didier Guénin se lance à son tour dans la bataille. « Ce que vous nous proposez c’est un budget à + 22 % en réalité », lance le premier adjoint au vice-président du Département. « C’est de la poudre aux yeux, vous aviez décidé de voter contre avant même d’avoir le budget », enfonce le clou Jeanny Lorgeoux avant de procéder au vote. S’il dit « regretter » de « ne pas avoir été entendu » dans ses « inquiétudes », Louis de Redon souligne malgré tout le « financement de projets qui nous sont chers. » Son groupe ne vote donc pas contre le budget, mais s’abstient, le reste du conseil vote d’une seule voix pour ce budget municipal."
Le coup d’envoi d’une bataille rangée de chiffres entre le maire et le conseiller d’opposition municipale du centre et de la droite, qui ont débattu pendant plus d’une heure sur fond de campagne municipale déjà engagée.
Un amendement inédit Dans son fauteuil de maire, Jeanny Lorgeoux tient ferme sur sa proposition de budget : « Un plan de réduction de dépenses de fonctionnement et un recours à l’emprunt pour tenir un programme d’action volontariste qui a été perturbé à cause de l’inondation de 2016. » Il met en avant « un faible niveau d’endettement de la Ville qui passera à la fin de l’année à 719 € par an par habitant et je rappelle que la moyenne de la strate nationale est de 954 euros. »
« Je ne condamne pas les 3 millions sur la voirie, ce que je dénonce c’est la politique des à-coups, il faut lisser les opérations », déplore de son côté Louis de Redon avant de dérouler ses propres chiffres qui compenseraient « le manque d’investissement », tout en étant « à l’équilibre », juge-t-il. Parmi ses principaux griefs, « les charges de personnel ont explosé pour atteindre le chiffre astronomique de 65 % du budget de fonctionnement », dénonce le conseiller d’opposition qui prône un recours à la dette réduit de moitié, une réduction de la masse salariale, « un triplement des frais de formation en faveur des agents municipaux » ou encore des travaux d’isolation à la patinoire.
Une cascade de chiffres « Quasiment un contre-budget », lui répond Jeanny Lorgeoux, qui conteste la majorité des chiffres. Sur les recettes réelles de fonctionnement (– 2,96 %) et d’investissement (– 7,03 %), « il faut comparer ce qui est comparable », tance le maire qui rappelle qu’1,5 million de recettes exceptionnelles de remboursement d’assurance a été perçu en 2017 pour les inondations. A l’arrivée, le taux réel « n’est donc que de 0,88 %. »
Au bout d’une heure de débat, Didier Guénin se lance à son tour dans la bataille. « Ce que vous nous proposez c’est un budget à + 22 % en réalité », lance le premier adjoint au vice-président du Département. « C’est de la poudre aux yeux, vous aviez décidé de voter contre avant même d’avoir le budget », enfonce le clou Jeanny Lorgeoux avant de procéder au vote. S’il dit « regretter » de « ne pas avoir été entendu » dans ses « inquiétudes », Louis de Redon souligne malgré tout le « financement de projets qui nous sont chers. » Son groupe ne vote donc pas contre le budget, mais s’abstient, le reste du conseil vote d’une seule voix pour ce budget municipal."