Pour changer le fond, il faut changer de méthode. Rendez-vous vendredi 20 septembre à 20h au centre administratif de Romorantin et construisons ensemble un projet citoyen !
La scène médiatique romorantinaise est occupée depuis quelques jours par la guerre familiale au sein de la monarchie locale.
L'un, le maire, dans le rôle du père, rappelle aux héritiers, MM. Guénin et de Redon, qu'il demeure le chef jusqu'à nouvel ordre, et si possible pour six ans encore.
Aujourd'hui, les trois veulent le trône, immédiatement et pour eux-mêmes. Une guerre des chefs, au masculin bien sûr ! Même démarche pour les trois : rassembler autour de leur personne, et distiller des éléments de programme sans soucis des colistiers futurs et des partenaires éventuels. Quant aux citoyens, ils sont réduits au rang de spectateurs, tout juste bons à compter les points, ou au mieux, à alimenter le fan club de l'un ou l'autre.
Dialogues à Gauche a plus de respect pour les citoyens, et de considération pour la politique.
Nous lançons donc l'initiative d'une liste citoyenne, donc politique au sens noble du terme, avec comme première étape, une réunion publique le vendredi 20 septembre à 20h au centre administratif.
Ne vous laissez pas enfermer dans le rôle du spectateur, devenez auteurs. Changeons de démarche. Le programme est à construire ensemble, et la liste en découlera.
Vous êtes invités à une réunion publique, le vendredi 20 septembre 2019, à 20h, dans la grande salle du centre administratif, à Romorantin.
Objectif :Définir la méthode qui permettra de rédiger un programme partagé, et de construire une liste citoyenne.
Nous refusons en effet la guerre des chefs qui s'annonce. On ne changera le fond qu'en changeant de méthode.
Nos valeurs : Démocratie, justice sociale et écologie. Nous vous proposons de les mettre en œuvre dans un programme municipal qui nous rassemble.
Les destinataires : Tout d'abord, tous les citoyens intéressés, sans a priori. Tous ceux qui souhaitent participer d'une façon ou d'une autre, ou même simplement s'informer.
Mais aussi, les structures militantes, politiques, syndicales et associatives qui se retrouvent dans cette démarche.
Après le 20 septembre, s'ouvrira un temps d'écriture collective du programme, dans lequel, en fonction de vos centres d’intérêt, vous pourrez vous investir. Que voulons-nous pour notre ville et pour notre communauté de communes ? Venez donc nombreux donner votre avis.
A bientôt donc.
Vendredi 20 septembre 2019, à 20h
dans la grande salle du centre administratif, à Romorantin.
A moins d'un an des élections municipales de 2020, l'association citoyenne Dialogues à Gauche, sur le terrain à Romorantin depuis 2001, tient à réaffirmer ses valeurs fondatrices : démocratie, justice sociale, écologie. Avec obstination, elles ont été défendues par notre élu pendant deux mandatures (2001-2014). Nous devons en effet, à l'échelon politique municipal, comme aux autres échelons politiques, prendre notre part de responsabilité face aux défis à relever :
–démocratiser en profondeur la vie publique, en redonnant le pouvoir aux citoyen.ne.s de tous horizons: qu’ils puissent décider ensemble sur les sujets importants pour eux, et non plus seulement dire merci à ceux qui décident à leur place.
–mieux partager les richesses produites par le travail, en développant nos services publics de proximité (santé, école, transport etc…), en portant toute notre attention aux plus démunis, aux classes moyennes et populaires, aux petits entrepreneurs, à tous ceux qui sont aujourd'hui dépossédés au profit des plus riches et des spéculateurs, qui se trouvent bien loin de Romorantin.
–inscrire de manière déterminée, dans les actes et pas seulement dans les discours, nos collectivités locales, dans un processus de transition écologique : énergies renouvelables, transports en commun, circulation cycliste et piétonne, circuits courts et alimentation de qualité etc. Les défis sont nombreux à Romorantin, mais nous avons des avantages pour les relever.
Pour Dialogues à Gauche, il est urgent de porter ces valeurs à l'échelon municipal, en construisant un programme local cohérent et concret.
Dans cet objectif, Dialogues à Gauche prendl'initiative d'une liste citoyenne. Le but de l'association n'est pas de récupérer cette liste, ce serait ridicule. Dialogues à Gauche veut au contraire, être dépassé par cette initiative. Les citoyens intéressés d'abord, mais aussi les structures politiques, syndicales et associatives, qui le seraient également, sont conviés à construire liste et programme ensemble, puis dans un deuxième temps à les soutenir s'ils s'y reconnaissent.
La première étape de cette construction collective, prendra la forme
d'une réunion publique le vendredi 20 Septembre à 20h,
dans la grande salle du centre administratif.
Cette réunion est ouverte à tous les intéressés, sans a priori. Nous mesurerons à cette occasion l’intérêt suscité par l'initiative engagée. La politique doit cesser d'être une course entre écuries réunies sous la bannière des chefs.
Pour changer le fond, il faut aussi changer de méthode.
La décision prise aujourd'hui par Dialogues à Gauche a été motivée par les observations suivantes sur la vie politique romorantinaise :
•Le maire en place depuis 1985, a soutenu E.Macron à la présidentielle, et son opposant déclaré, L.de Redon, était sur la liste du même E. Macron aux élections européennes. En dépit des chamailleries d'occasion, et de la virulence de façade, qui tiennent lieu de débat au conseil municipal, ils sont donc bien, tous les deux, de la même famille politique. Cette famille vient de recueillir sur la ville, la voix de moins d'un électeur sur 10 inscrits, pour les élections européennes.
Pas étonnant alors, que ni l'un ni l'autre, ne s'élève au conseil municipal contre la réduction des dotations de fonctionnement aux communes (- 2,6 Millions d'euros sur 4 exercices budgétaires pour Romorantin). Pourtant les services à la population en pâtissent. Il n'y aura donc pas d'alternative crédible à la politique du maire dans le cadre de ce petit jeu politicien, il ne suffira pas de changer de tête d'affiche.
•Il pourrait donc n'y avoir, si la situation devait en rester là, que des listes de droite aux élections municipales, de la droite macroniste à l’extrême droite. Ce serait nuisible au pluralisme démocratique.
•L’extrême-droite elle-même, sous son nom du moment : « Rassemblement National », ne peut se parer des couleurs de l'opposition vertueuse et déterminée aux macronistes locaux. En effet, les Romorantinais qui ont voté FN en 2014, doivent savoir que leurs voix ont été perdues et n'ont servi à rien. Car les élus FN sont soit totalement absents comme le 11 avril dernier pour le vote du budget, soit votent presque toujours avec la municipalité, sans jamais poser de questions.
Dans une interview récente à France 3, le Maire dit que le vote RN élevé sur sa ville traduit une colère face à la pauvreté, mais que cette colère passera. Elle ne passera que si on lui donne un débouché politique. C’est le sens de notre initiative citoyenne.
Face à cette déliquescence de la politique locale, l'association citoyenne Dialogues à Gauche, trouve deux raisons d'espérer et d'entreprendre :
•Les formations de gauche et écologiques ont réalisé, en voix cumulées, près de 30% des exprimés aux élections européennes. Il est peu probable que ces électeurs puissent se reconnaître dans la politique municipale que le maire va proposer de reconduire.
•Plus d'un électeur sur deux s'est abstenu (taux supérieur à la moyenne nationale), exprimant ainsi, moins un rejet définitif de toute politique, qu'une attente de propositions réellement alternatives, construites avec les citoyens eux-mêmes ; comme en témoigne la popularité du référendum d'initiative citoyenne (RIC), proposition portée par le mouvement des Gilets Jaunes, et reprise aujourd'hui par de larges secteurs de la société.
Courage citoyen.ne.s, emparez-vous de cette initiative, réfléchissez-y, partagez-la, et rendez-vous à la rentrée le vendredi 20 Septembre.
Le conseil municipal avait pour objectif de voter le budget 2019.
Sylvie Baudat, adjointe aux finances, l’a présenté et défendu en bonne gestionnaire. Les choix réalisés au moment des orientations budgétaires sont financés à l’équilibre. Malgré un nouvel emprunt, la capacité d’autofinancement reste stable sur les dernières années. C’est donc un budget sain que laisse la municipalité pour l’équipe de la prochaine mandature, mais 2,5 millions d’euros d’autofinancement, c’est très peu, et prétendre qu’on s’en sort bien malgré les dotations de l’Etat en baisse, c’est en même temps accepter que les municipalités ne soient pas en mesure de développer une politique ambitieuse pour leur territoire.
Données fournies par Mme Baudat sur Facebook : augmentation de 171% de presque rien n'est pas significatif selon Dialogues à Gauche
Des échanges nombreux ont eu lieu sur les dépenses à effectuer en priorité.
Mais la question qui nous paraît importante est celle des recettes : dotation de l’état et taxe d’habitation. En effet, la dotation de l’état est en diminution constante. Ce qui est évoqué en passant par le maire mais jamais remis en cause. La taxe d’habitation et sa disparition seront la difficulté à gérer par la prochaine équipe municipale. Pour le moment Lorgeoux se félicite d’un taux resté stable depuis 29 ans tandis que Redon déplore un taux placé très haut. Finalement la justice fiscale n’est jamais posée en tant que telle. C’est pourtant ce point de débat qui est très présent dans l’actualité sociale du moment, et que Dialogues à gauche présente avec ces analyses.
L’utilisation du budget devrait être un moment incontournable du débat démocratique municipal et pas une simple démonstration magistrale lors du conseil municipal et des commissions préparatoires.
Dans ce contexte de recettes en diminution, on en arrive à mettre en concurrence le patrimoine (Fabrique Normant, églises, les moulins de la Sauldre) avec les services publics. Et là encore la voirie se retrouve en concurrence avec la rénovation des écoles. Finalement, la reconstruction de l’école Saint Marc est une nouvelle fois repoussée car d’autres dépenses prioritaires apparaissent au fur et à mesure. Il n’existe aucune marge de manœuvre pour répondre à des imprévus ou pour mettre en place une ligne politique directrice.
Concernant des points précis :
-Un point sur l’école Saint Marc :
Depuis 2009, sa restructuration est annoncée, projet relancé en 2014. Il y a deux ans, la première étude d’architecte a permis de déterminer 3 scénarios : réparation de l’actuelle école, démolition et reconstruction sur place ou nouvel édifice un peu plus loin. Lorgeoux hésite entre les deux derniers et se réserve le droit de choisir de façon autoritaire sans associer ni les usagers ni les Romorantinais dans leur ensemble. Quelle que soit sa décision, il faudrait seulement lui dire merci ! Pour l’heure il certifie que cela sera la première réalisation de la prochaine mandature (point sur lequel Redon s’engage également), pourtant, l’amendement visant à engager les travaux (plan d’architecte) a été balayé par la majorité et absolument pas discuté sur le fond : qui demandera son avis aux premiers intéressés ?
Retrouver notre analyse en vidéo :
-Un point sur l’église de Lanthenay :
Heureusement que Lorgeoux se promène régulièrement dans tous les lieux culturels de la ville pour évaluer leur état général (il serait donc utile que les écoles soient au moins autant visitées que les églises).
Heureusement qu’il est ami avec M. Portail, gérant de l’entreprise de maçonnerie du même nom qui a pu évaluer la dangerosité du plafond…
Heureusement qu’il n’a pas attendu le conseil municipal pour demander à l’architecte des monuments historiques une étude justifiant l’arrêté de mise en péril…
En réalité toute cette question qui engage les finances publiques n’a été discutée qu’à partir d’un point de l’amendement de Redon.
-Un point sur le développement économique et la CCRM :
Une grande entreprise de logistique doit s’installer derrière Carrefour (ZAC de Plaisance) : l’annonce triomphale lors du débat d’orientations se transforme, et les 18 hectares prévus sont en négociation dans un « processus long ». D’ailleurs c’est désormais la communauté de communes qui est en charge du développement économique mais on sent que Lorgeoux entend garder la main.
La communauté de communes vient de céder un terrain de 2,6 hectares pour l’entrepôt de batteries des voitures électriques « My Car » ( après récupération de cette activité d’Autolib, groupe Bolloré). Au conseil municipal, Redon approuve la filière de revalorisation en tant que conseiller départemental mais ne pose pas la question de fond : les voitures électriques sont-elles la solution d’un transport individuel écologique justement du fait des batteries et des métaux rares qu’elles contiennent ? L’entreprise Re-sources de l’après Matra (recyclage de pièces d’automobiles d’occasion) avait développé une activité que Lorgeoux aurait pu davantage appuyer politiquement. Ironie : il la cite aujourd’hui comme si le développement durable faisait partie de son projet politique de longue date.
A la communauté de communes, aucun débat sur le sujet (une timide question sur le nombre d’emplois, à savoir 10-12), ni sur le développement économique en général : les chiffres du budget sont égrenés sans aucun commentaire, et ceux qui s’abstiennent (aucun vote contre) n’expliquent pas d’avantage. Ainsi Lorgeoux distribue les félicitations pour l’excédent budgétaire, mais ne donne pas de vision d’ensemble sur la politique économique qui en découle. On apprend que Mutuale regroupe ses activités optique et dentaire mutualistes en ajoutant une consultation en ophtalmologie en achetant un terrain aux Pâtureaux 2000 (à côté des piscines Desjoyaux), qu’une activité de mécanique de précision s’installe ailleurs et que le pôle de santé médecine et cardiologie fonctionne bien, rapportant de l’argent à la CCRM. Mais cela perdu dans des chiffres, si bien que Lorgeoux se croit malin en indiquant à quel moment les conseillers doivent tourner la page. Peu démocratique. En 1 h 10, le tour des 16 communes est bouclé, sans questions diverses.
-Un point sur le service public de l’eau :
La municipalité a voté une suspension du transfert de cette compétence à la communauté de communes. La raison invoquée : une étude est en cours sur tous les équipements des 15 communes concernées (16 avec Courmemin au 15 avril).
Dialogues à gauche a toujours défendu la régie publique des biens communs tels que la gestion de l’eau. Ne serait-ce pas une superbe occasion, avec une grande consultation citoyenne
Divers :
Comme souvent, le tableau du personnel communal n’est pas commenté (ce sont les réseaux sociaux qui nous apportent le plus d’informations). Quel personnel pour quelles missions ? Il faudra sans doute, malheureusement, attendre les élections pour aborder la question en profondeur.
Notons qu’il n’y a pas eu de questions diverses au conseil municipal : un débat sur le budget en une heure et 30 minutes, c’est bien court.
Cinq membres de Dialogues à gauche présents pour le conseil municipal (public assez fourni) et trois pour la communauté de communes (7 en tout dans le public).
16 communes forment cet établissement public de coopération intercommunale : Billy, Châtres-sur-Cher, Courmemin, Gièvres, La Chapelle Montmartin, Langon-sur-Cher, Loreux, Maray, Mennetou-sur-Cher, Mur de Sologne, Pruniers en Sologne, Romorantin-Lanthenay, Saint-Julien-sur-Cher, Saint-Loup-sur-Cher, Villefranche-sur-Cher, Villeherviers.
Retour sur le débat d’orientations budgétaires. Mais y a-t-il eu débat ?
Pour cette réunion, 9 absents, soit ¼ du conseil environ, un premier adjoint qui se tait pendant 2 heures, un élu Front National (RN) qui ne dit jamais rien mais vote presque toujours avec la municipalité, et un public qui doit tendre l’oreille pour tenter d’entendre tant la technologie employée pour la sonorisation est défaillante.Mais bon, il y va tout de même de l’intérêt général ! Car de quoi s’agit-il ? Le débat d’orientations budgétaires est l’occasion pour l’exécutif municipal d’informer les élus et la population, de sa politique fiscale et budgétaire, de ses choix de fonctionnement et d’investissement pour la ville. Ce débat n’est pas suivi d’un vote, mais il prépare le vote du budget qui aura lieu début avril. De façon attendue, ce débat a donné lieu à des propos d’autant plus vifs entre le maire et M de Redon que les municipales approchent, et qu’il faut bien créer de la différence artificiellement. Mais dans le bac à sable de la macronie, où l’un avait un temps proposé à l’autre d’être son premier adjoint, on esquive les sujets essentiels et on ne va jamais au fond des dossiers. C’est donc pour faire le travail à leur place que nous présentons ce compte-rendu.
1)D’abord, parlons calendrier. Des questions budgétaires traitées en mars 2019 pour le budget 2019 ? Dans la plupart des villes la question est en toute logique, réglée en fin d’année précédente.
Deux à trois semaines seulement entre les orientations budgétaires et le budget lui même, alors que la loi autorise deux mois ? C’est dire qu’on n’attend rien de la réflexion des citoyens, parce qu’on n’aura ni le temps ni la volonté de les informer. Après 35 ans de pouvoir solitaire, on ne peut pas avoir ces égards. Imaginez à quel point on est loin de ce qui se pratique dans d’autres villes : un budget participatif c’est-à-dire la possibilité pour les citoyens, de décider eux-mêmes d’une partie de l’affectation de la dépense.Le budget communal examiné trois mois après le budget communautaire ? Vous l’avez compris, la démocratie est « descendante » ! La commune arrive en dernier quand l’essentiel est décidé avant. Ainsi c’est bien en conseil communautaire qu’aura été décidé l’achat de l’ancienne maison de retraite Saint Roch face à la mairie et sa rénovation coûteuse, pour 5 millions d’euros environ, à l’usage, de vous savez qui… la communauté de commune elle-même. Est-ce à cela qu’un tel volume d’argent public doit servir ? Quel usage pour cet argent ? Quel usage pour ces locaux historiques en centre ville ? Cela ne mériterait-il pas « un grand débat citoyen » avec à l’arrivée une sorte de RIC (Référendum d’initiative citoyenne) ? C’est ce que propose Dialogues à Gauche. 2)Rentrons dans le vif du budget. La capacité d’auto financement baisse (2,1 millions d’euros) : c’est l’écart entre les recettes et les dépenses de fonctionnement. Cette marge est reversée dans le budget d’investissement pour les grands travaux, par exemple la voirie. Quand cette marge diminue, pour continuer à investir, il faut donc emprunter davantage soit 2 millions d’euros supplémentaires cette année, ce qui porte la dette en cours à 15 millions d’euros. Selon M de Redon, Romorantin se rapprocherait de la zone d’alarme. Peut-être a-t-il raison, encore faudrait-il mettre en valeur la cause principale de la catastrophe annoncée ? Nos deux macronistes ne devraient-ils pas s’unir pour rejoindre les maires de France, et dénoncer le pillage des collectivités locales par l’Etat ? Pour Romorantin, 2,6 millions d’euros de dotation de fonctionnement ont été retirés depuis 2016. Donc autant de recettes en moins au service de la population. Pourtant, les communes sont souvent les premiers employeurs, à Romorantin, le troisième après l’hôpital et Caillau, et les premiers investisseurs, qui font tourner les entreprises et développent indirectement l’emploi. Une même voix, aurait donc dû s’élever du conseil municipal à l’adresse de Macron : « antisocial, tu perds ton sang froid ! ». Mais non rien de tout cela, pas même un murmure.
3)Ce 14 mars, nous étions à la veille des deux journées d’action pour sauver la planète et l’humanité des dérèglements climatiques. L’affaire a même été relayée (et c’est tant mieux) par le premier adjoint dans le cadre de son club de l’escalier (pour le pouvoir municipal). Alors bien sûr, les orientations budgétaires auraient dû traduire par l’ampleur de la réflexion et la précision chiffrée des dépenses, la préoccupation écologique ! Zéro sur toute la ligne. Sur les circulations piétonnes et cyclistes à l’occasion de la rénovation des routes et de la réflexion sur le centre ville ? RIEN DU TOUT ! Sur l’amélioration des transports en commun intra ville et inter villes ? RIEN DU TOUT ! Sur l’aide à l’installation de producteurs locaux et sur les circuits courts que cela permettrait, par exemple pour la restauration collective ? RIEN DU TOUT ! … Sachez qu’à Romorantin les élus ne sont écologistes que contraints et forcés par la loi, comme pour le passage au zéro pesticide, et qu’ils s’agitent dans les manifestations parce qu’il faut bien récupérer l’air du temps en période électorale.
4)Enfin, parlons d’une délibération en apparence anecdotique, par la modestie de la somme engagée (60 000 euros), et par l’absence de discussion suscitée. Mais délibération tellement révélatrice. 60 000 euros de subvention votés pour les bailleurs sociaux afin qu’ils n’augmentent pas (pour combien de temps ?) les loyers dans le cadre de la rénovation des Favignolles. Rappelons qu’à une réunion publique récente,deux bailleurs sur les troisn’ont apporté aucune garantie de maintiendes loyers, que d’autre part l’état se refuse à encadrer les loyers, qu’il dépouille les collectivités locales et n’a pas de politique de logement à la hauteur des besoins… Bref, le peuple de Romorantin est contraint par ses impôts de se financer lui-même l’espoir que les loyers des plus modestes n’augmentent pas. Et pourtant seule l’isolation thermique sera assurée mais pas l’isolation phonique. Nous sommes là face à l’une des conséquences des politiques d’austérités que les joueurs du bac à sable s’entendent pour ne pas dénoncer !
Et à la fin du conseil pour couronner le tout, zéro question diverse. Les élus n’auraient-ils plus d’oreilles pour entendre les doléances des citoyens, ni de bouche pour les exprimer ?
Conclusion :« Fin du monde, fin du mois, mêmes responsables même combat ! » ce mot d’ordre est de plus en plus repris par le mouvement social. La politique municipale et les pauvres débats qu’elle suscite, sont, eux, hors du monde, et loin de ceux dont même le début de mois est un problème. Il serait donc temps qu’une réflexion et une action politique vraiment alternatives se déploient à Romorantin. Dialogues à Gauche continue à y travailler. Retrouvez également notre vidéo : Léonard et le RIC à Romorantin
Pour Dialogues à Gauche, les présents au conseil : James Tedesco, Franck Grandener, Francis Brunet, Yvon Chéry
Le prochain municipal est prévu le jeudi 14 mars 2019 à 18h00 à la mairie.
Comme d'habitude, l'association Dialogues à Gauche sera présente pour suivre les débats, en particulier les orientations budgétaires 2019 qui donne le cap de la politique suivie par la municipalité durant toute l'année.
Nous encourageons tous les citoyen(ne)s à venir assister aux débats afin de s'impliquer dans les décisions prises qui influent directement sur la vie locale.
A l'issue de ce conseil, Dialogues à Gauche publiera son compte rendu avec son analyse ainsi qu'une vidéo, comme à son habitude.