Alors que notre commune possède des terres agricoles en friche, et que des jeunes (j'en connais plusieurs !) souhaitent démarrer dans l'aventure du travail du sol, les deux ne se rencontrent pas.
Je suis naïve, je viens de la ville, mais j'ai du mal à comprendre que les légumes soient obligés de faire des milliers de kilomètres pour atterrir dans mon assiette alors que je vis à la campagne.
L'approvisionnement en nourriture est un enjeu de taille, pourtant, et encore plus s'il est de qualité. Plus de quinze traitements pour une récolte de poireaux, hum, ça fait une bonne soupe, ça ! Prendre soin de notre ville, donner du sens aux gestes simples du quotidien comme se demander d'où viennent nos aliments, qui remercier pour de bons produits, c'est un peu le bonheur, quand même.
En rentrant chez lui, après avoir trouvé route d'Orléans fromage et légumes pour le repas de ce soir. (Quoi ? Yoda ne vit pas à Romorantin ?) |
Bien sûr, Romorantin possède un formidable marché de producteurs le mercredi et le samedi sous la halle. Mais tout le monde ne le trouve pas à la mesure de son porte-monnaie.
Pourtant, en comparant le prix des tomates et des salades à Super U et à la ferme bio, on constate que ces derniers sont moins chers (au coeur de la saison s'entend).
Et si manger sain devenait une exigence pour tous ?
Quelles structures la ville pourrait inventer pour mettre du bonheur dans notre assiette ?
Je ne suis pas sûre que laisser la responsabilité de cela au nouveau Leclerc soit la bonne réponse.
Une info en passant :
Porte ouverte à la ferme de Bois - Habert le samedi 21 septembre 2013.
Au programme :
-quiz concernant la biodiversité et la nature écolo.
- une balade guidée et commentée par Jean pour comprendre le métier de maraîcher bio et les pratiques agricoles en AB à 11 h 15
- apéritif offert
- pique nique (prévoir à apporter de quoi partager un plat salé ou sucré et boissons).
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