quand un citoyen romorantinais cherche à sauver le commerce... |
Au XVIIIème siècle, Louis XIV, avec une prétention sans
borne, affirmait « L’Etat c’est moi ! »
Plus près de nous,
Jeanny 1er, avec force humilité, constate
« La ville, c’est moi ! »
Et, de fait, il
suffit de se fier à ses modestes mais sincères aveux sur le net :
« J’ai rasé ici… J’ai
rasé là ! Là, je construis… »
Au total, une
trentaine d’emploi du pronom « Je » pour présenter les travaux sur Matra 1. En
trois minutes, soit un ratio d’un Je toutes les six secondes ! L’équipe
municipale, pour sa part, est évoquée deux fois.
Les services de la
ville jamais.
Les partenaires et
les prestataires, idem.
Comment, dans ces
conditions, et en guise de conclusion, ne pas nous féliciter, tous ensemble, de
ce petit plaisir que s’est légitimement octroyé notre sénateur-maire, et qu’il
nous confesse avec une telle candeur :
« Là, sera
construite mon école de musique ! »
Puisqu’il faut bien
rendre à César, etc.
Raboliot
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