mardi 31 janvier 2017

Ce que nous sommes allé.e.s dire à la NR à la suite de l'assemblée générale



Communiqué de Presse
Suite à l’assemblée générale du mardi 24 janvier, l’association Dialogues à gauche exprime son point de vue sur les manquements à la démocratie et aux valeurs républicaines dans la façon dont la politique municipale est menée et animée par l’ensemble des élus.
1. L’organisation des conseils municipaux est déplorable : heure de réunion à la convenance d’un seul (sans doute la conséquence du cumul des mandats, car il est aberrant de se réunir à 16h, horaire impossible pour la plupart des salariés), réunion d’une durée ridicule, avec des explications de fond bien trop rares, questions de l’opposition insuffisantes et mal préparées, organisation de la parole monarchique, aucun de temps d’échange avec la salle, … Cette institution ne joue ni son rôle d’éducation populaire pour permettre aux citoyens d’entrer dans le monde politique (et donc lui faire confiance ), ni son rôle de transparence sur les choix politiques faits par le maire. Celui-ci semble pourtant avoir compris que les citoyens pouvaient jouer un rôle de vigilance en matière de sécurité : ils sont aussi capables de réfléchir, de comprendre des décisions et de participer à des choix éclairés, ça fonctionne aussi bien, et même mieux ! Alors que la pensée par la peur favorise l’extrémisme, il est temps de mettre en acte les belles paroles du vivre-ensemble.

2. On ne peut agir en faveur des gens sans eux : nous attendons vraiment la mise en place d’outils de dialogue sur le projet de restructuration des Favignolles, au moment où la mairie n’a toujours pas mis en place ne serait-ce qu’une structure de communication efficace. L’exemple de la navette gratuite, présentée d’abord et seulement par voie de presse est un exemple de cette aberration. Les gens apprennent de la même façon (et encore, avec beaucoup de flou) que leur bâtiment sera supprimé !? Quel mépris… L’implantation du centre commercial, même problème… Le conseil citoyen, qui n’en a que le nom, ne s’est pas réuni depuis un an. Même les professionnels du quartier et les acteurs municipaux sur le terrain ne sont pas informés, encore moins associés. Habitants et professionnels, les gens ne sont pas des pions. Il serait temps là aussi que la municipalité le traduise en actes, et que l’opposition municipale travaille de telles questions (avant celle des crottes de chien).
Dialogues à gauche prend ses responsabilités : après avoir demandé durant 2016 la réunion et l’ouverture du conseil citoyen sans relâche aux élus s’occupant de ce dossier, dans la suite de notre publication de 2015 portant la parole des habitants, nous préparons une analyse de fond capable de remettre la population à la place qui lui revient dans ces changements qui la concernent – à moins que l’équipe municipale ne fasse enfin son travail.

3. De même, la question de réduire les horaires du bureau de poste est très inquiétante, et Dialogues à gauche participe, et continuera d’agir pour les services publics, quels qu’ils soient. On voit qu’on agit progressivement, pour habituer les habitants à la baisse du niveau de service dans leur quartier. Ce n’est pas normal, et nous combattons la logique sociale-démocrate dans laquelle le maire se retrouve si bien. Menacer la poste, est-ce ce genre d’initiatives et de solidarité que les élus actuels veulent pour nous, pour reprendre les mots du tract de M. Guénin ? Il est clair que la pression sur les bureaux de Poste dépend d’enjeux nationaux, mais partout où les élus locaux s’engagent, la Poste sait s’arranger avec sa course au profit qui se fait toujours au détriment des besoins des gens. Horaires qui changent tout le temps, fermeture de bureaux, commerces qui jouent aux Postiers, tournées qui ne peuvent être faites par manque de personnel : c’est non ! Nous invitons toute la population et les élus de tout bord à exprimer leur attachement à la Poste, comme service public de qualité.
DialogueS à gauche - 110 rue de Gombault à Romorantin-Lanthenay - dialoguesagauche-romo@yahoo.fr

Conseil municipal de janvier 2017



 Conseil municipal de janvier 2017
Par Vivien et James
Commentaires de l'association (DàG)

(Trois membres de l’association présents)

- Introduction au capital social de la société d’économie mixte « terre et développement ».

Introduction du pays de Vendôme dans le capital social pour environ 0,95 % (dont Dep 41 33%, Agglopolis 13%, Blois 5%, Romo 2,47 %)

pour : 32
abs:1

DàG : une analyse politique et économique de ces chiffres aurait donné du sens à ces chiffres pour les non-initiés.

- Création d'une chambre funéraire à Romorantin avenue de Villefranche.

Avis du conseil municipal : vote pour à l'unanimité

DàG : il existait déjà une chambre funéraire, lors de l'emplacement précédent de la société funéraire, un peu plus loin sur cette avenue. On aurait pu avoir un commentaire sur l'emploi, éventuellement.


-  Personnel municipal

Aucune information sur le détail de la délibération.

Vote
Pour : PS + FN
Abs : Groupe d'opposition Modem/Udi.LR.

DàG : Comme d'habitude pas d'info, et l'opposition ne creuse pas : son principe est qu'il y a trop de personnel. Les conditions de travail, les temps partiels, la couverture des missions de services publics, l'égalité dans les traitements et les carrières, la formation des personnels, bref, tout ce qui est important pour les contribuables, les usagers, et les personnels, personne n'en dit rien.

- demande de subvention au profit du lycée pro Denis Papin pour voyage scolaire à Madagascar. (Rajout du sénateur-maire, demande arrivée hier)
Demande venant du Rotary, et de Cœur de France cœur d'Afrique.
Projet d'équipement de panneaux solaires et dans l'irrigation pour 2 villages.

Budget prévisionnel : 20 000.
Subvention de la mairie : 2000.

Pour : 32
(Abstention de Mr Jolivet parce que membre du Rotary.)

DàG : on a l'impression qu'on veut faire plaisir aux assoc qui relayent le projet, alors que dans la presse les besoins pour faire partir tous les élèves sont encore décrits comme élevés. Pas un mot sur ces besoins ?
On pourrait aussi penser à mettre des panneaux solaires sur les bâtiments municipaux, sinon ? - Jolivet et les autres n'étaient pas tenus de s'abstenir sur le sujet vu comme ça.

- Question diverses

n° 1
Nomination de Mr Bruno Lorgeoux comme directeur musée Matra. Posée par Mr Jolivet
 Mr Jolivet met en cause l'âge et les capacités de la personne concernée par cette nomination.
Note : question mal maîtrisée et mal travaillée de Mr Jolivet.
Réponse du sénateur maire à ce « salmigondis » par la critique de pure forme et son petit plaisir perso de l’allusion à l’actualité.

DàG : Curieuse façon de répondre à l'attaque en renvoyant aussi à l'affaire Fillon : si l'autre camp agit mal, cela pourrait-il donner raison à n’importe qui de faire n’importe quoi? On aurait aimé que quelqu'un ait le courage de creuser la comparaison, ait du répondant, et ne se laisse pas clouer le bec par la critique sur la forme sans rien obtenir sur le fond.

car dans le public, on voit déjà aussi bien qu'eux.

La question du recrutement à la mairie est un vaste sujet dont tout le monde aime parler en douce, et qu'il est trop facile d'aborder aussi mal en public. Encore une fois, la droite n'est pas à la hauteur du sujet, n'ose pas trop fâcher, donne le bâton pour qu'on lui rende le coup, de façon à pouvoir ménager tout le monde – électeur et équipe en place. Une autre fois, ils avaient tenté un petit quelque chose contre les très hautes rémunérations de Tania André, qui cumule les fonctions et donc les payes (un sujet déjà creusé par DàG). Mais là aussi, peu de ténacité.
n° 2 posée par Danièle Cottereau

Sécurité d'un parking
Odeur dans sa rue. Déversement de peinture et d'autres produits non-identifiés
Le maire va faire une enquête. Problème à l'étude.

DàG : ah, voilà un sujet où on peut de nouveau faire croire à une estime réciproque de ses hauts talents politiques !

n°3.
propreté de la ville posée par Isabelle Hermsdoff
question sur les cacas de chiens et les poubelles.
Le maire avance l'incivisme.

DàG : On attend encore une campagne inventive pour inviter les gens à s'occuper des déjections de leurs chiens et à ramasser leurs boites de Macdo.
Je propose à nos élus de tenter une expérience, lancée par des Français, et reprise à l'internationale. Ça fera plaisir à M. de Redon, parce que c'est né sur Tweeter, et ça fera plaisir à des gens qui comme M. Guénin aiment marcher et se montrer dans les rues. Ça s'appelle #unjourundéchet et ça consiste à ramasser chaque jour un seul déchet dans la rue, et si on veut, on poste ça sur les réseaux sociaux pour motiver les autres à faire pareil : si plus de monde ramasse que ceux qui salissent, le compte est bon.
C'est un peu la petite morale scoute de la B.A. (la conseillère qui a soutenu Fillon et cette question pourrait donc ainsi donner le bon exemple et faire vivre ses valeurs intelligemment, gagnant-gagnant!). C'est un peu le geste du colibri, qui fait sa part. C'est un peu la bonne résolution du mois de janvier qu'il n'est pas difficile de tenir.


Fin de la séance

durée : 30 minutes