vendredi 30 août 2013

Suite de la revue de presse !

Non, la leçon de pédagogie démagogie n'est pas très bien passée, et nous continuons à exiger que les services de l’État fasse vivre les villes moyennes. Les institutions qui désertent Romorantin, c'est le signe que les entreprises et les habitants le feront !

La revue de presse montre notre mécontentement :
Le journal régional de France 3 du soir et du midi où nous sommes le premier sujet !
La Nouvelle République avec une belle photo sur la page "Romorantin"

jeudi 29 août 2013

L'action du comité en vidéo !


Merci à la NR pour cette belle vidéo, l'angle me semble tout à fait intéressant !

Aurelia Stedransky

Le Comité de vigilance des services public pour accueillir Manuel Valls

Nous étions entre 15 et 20 ce matin pour "fêter" la venue du Ministre de l'Intérieur à Romorantin, escorté comme il se doit par tout ce qu'il y a de socialistes dans notre ville.

La presse nous entourait et MM. Valls et Lorgeoux sont venus serrer les mains et apporter la bonne parole apaisante - lenifiante ...

Mais, on a bien ri malgré tout : des ballons qui s'envolent, "bon voyages à nos policiers !", des confettis sur la tête des politiciens et quelques mots pour leur montrer qu'on ne rentre pas dans leur argumentaire qui se fiche des êtres humains, des citoyens, des villes de notre taille.

Après avoir annoncé qu'il sortirait les fourches, le maire a pris sa pelle, et a fait venir l'évêque pour la messe...  Eh bien les fidèles du service public n'ont pas voulu former le chœur pour les louanges !

Merci à tous ceux qui étaient là et à tous ceux qui auraient bien eu envie ! En 24 heures, un matin, en semaine, pendant les vacances, ce fut un bon moment !


à suivre sur France 3, France info, Rcf, Plus FM et la NR, et les autres qui nous ont bien entourés.

Contre la fermeture du commissariat : les arguments

Voici le communiqué de presse distribué à lors de l'action de ce matin :



Départ de 47 policiers : le maire persuade les citoyens que l’indifférence est la meilleure position.
Est-ce un progrès pour la démocratie ?

Nous saluons aujourd’hui le départ des policiers avec une ironie amère. La rhétorique ne convainc personne que la décision de fermer le commissariat soit juste ni humainement, ni politiquement, ni même financièrement.
Les chiffres méritent d’être confrontés, encore et encore :
47 policiers partent, 34 gendarmes sont arrivés, mais 25 seulement sont affectés sur la compagnie de Romorantin, pour remplacer le commissariat.
Certes les 11 autres permettront une meilleure continuité territoriale et le maire de Vernou a le droit de se réjouir.
Mais Romorantin ne peut en faire autant, et la satisfaction de Jeanny Lorgeoux est proprement indigne.
La ville perd ses habitants, perd des services, perd une institution et il serait permis d’être satisfait ?
Car, oui, des services seront perdus : M. Lorgeoux prétend avoir négocié la pérennité de la plupart d’entre eux en usant de ses relations politiques, et certes c’est tant mieux pour la population. Pourtant, c’est uniquement le Préfet qui a validé le projet de gendarmerie, avec l’aval du Ministère. Les relations de M. Lorgeoux auraient dû permettre le maintien du commissariat…
Mais la Cour des Comptes a montré depuis 2011 l’inutilité de ce genre de redéploiement pour faire des économies : qu’espère-t-on en saignant les petites communes sous prétexte que l’austérité est de mise ? Nous servons de poudre aux yeux à un niveau qui nous dépasse.
Ici les mains courantes ne seront plus enregistrées, ici le traitement des plaintes sera forcément rallongé avec un personnel moindre pour les prendre en charge.
De plus, les patrouilles et les permanences de nuit sont effectivement mises en place, mais comme c’est étrange ! Personne ne s’engage sur leur pérennité… De plus, la nuit, le planton couché devra attendre l’arrivée de la patrouille pour intervenir : quels seront les délais ?
Quant aux policiers eux-mêmes, quant aux personnes et à leur famille, alors que la droite négociait des redéploiements avec force primes et avancements pour les fonctionnaires de police, rien de tel n'est envisagé ici ! Et on voudrait faire croire que Romorantin aurait fait le maximum pour ses agents uniquement en prévoyant que la rentrée des classes aurait lieu en temps et heure... !
Il y a fort à craindre pour l’avenir de la ville, c’est à ce titre que l’intitulé du Comité de Vigilance des Services Publics du Romorantinais garde tout son sens. Nous ne sommes pas là pour les partis ni les syndicats, nous sommes là parce que nous voulons conserver la qualité de vie de notre ville et la développer.
Mais sans tribunaux, sans commissariat, et peut-être bientôt sans sous-préfecture, que deviennent les habitants de tout le bassin ? Les citoyens sont une fois de plus sacrifiés sur l’autel des affinités politiques, et on veut faire passer leur découragement, leur dégoût de la politique pour un assentiment…
Un bon exemple de combat perdu parce qu'en haut, on avait décidé pour les autres ce qui était mieux pour eux. 4000 personnes ont signé la pétition, grâce à la mobilisation de nombreux commerçants notamment : vous avez dit démocratie ?

Pour le Comité de Vigilance des Services Publics du Romorantinais
Aurélia Stedransky

mardi 27 août 2013

Rassemblement pour les séjours aux Carlines

Pour sauver les classes de neige, il faut maintenir le lieu qui les accueille. La mobilisation par le collectif "Sauvons les Carlines" nous invite à un rassemblement de citoyens, parents, anciens élèves, élus :

le mercredi 18 septembre 2013

à 18 h 00

devant le Conseil Général, à Blois


 Pour ceux qui préfèrent les images :




lundi 26 août 2013

Et si on cultivait à Romorantin ?

Après un stage au Bois-Habert, qui fournit une des Amap de Romorantin, je me pose quelques questions de bon sens, comme le font les agriculteurs qui m'ont accueilli.
Alors que notre commune possède des terres agricoles en friche, et que des jeunes (j'en connais plusieurs !) souhaitent démarrer dans l'aventure du travail du sol, les deux ne se rencontrent pas.
Je suis naïve, je viens de la ville, mais j'ai du mal à comprendre que les légumes soient obligés de faire des milliers de kilomètres pour atterrir dans mon assiette alors que je vis à la campagne.
L'approvisionnement en nourriture est un enjeu de taille, pourtant, et encore plus s'il est de qualité. Plus de quinze traitements pour une récolte de poireaux, hum, ça fait une bonne soupe, ça ! Prendre soin de notre ville, donner du sens aux gestes simples du quotidien comme se demander d'où viennent nos aliments, qui remercier pour de bons produits, c'est un peu le bonheur, quand même.
En rentrant chez lui, après avoir trouvé route d'Orléans fromage et légumes pour le repas de ce soir. (Quoi ? Yoda ne vit pas à Romorantin ?)

Bien sûr, Romorantin possède un formidable marché de producteurs le mercredi et le samedi sous la halle. Mais tout le monde ne le trouve pas à la mesure de son porte-monnaie.
Pourtant, en comparant le prix des tomates et des salades à Super U et à la ferme bio, on constate que ces derniers sont moins chers (au coeur de la saison s'entend).
Et si manger sain devenait une exigence pour tous ?
Quelles structures la ville pourrait inventer pour mettre du bonheur dans notre assiette ?
Je ne suis pas sûre que laisser la responsabilité de cela au nouveau Leclerc soit la bonne réponse.

Une info en passant : 

Porte ouverte à la ferme de Bois - Habert le samedi 21 septembre 2013.

Au programme :
-quiz concernant la biodiversité et la nature écolo.
- une balade guidée et commentée par Jean pour comprendre le métier de maraîcher bio et les pratiques agricoles en AB à 11 h 15
- apéritif offert
- pique nique (prévoir à apporter de quoi partager un plat salé ou sucré et boissons).

samedi 24 août 2013

Les boues de la station d'épuration n'iront pas incommoder d'autres riverains !

Je me réjouis d'apprendre dans la Nouvelle République de mercredi que les riverains de la rue des Papillons ne subiront pas les retombés des problèmes de gestion de Véolia.
La presse régionale est là pour monter l'avancement d'un dossier quatre mois après son apparition au conseil municipal.
En effet, c'est en avril que la question a été évoquée au conseil municipal, car plus de 200 Romorantinaises et Romorantinais s'inquiétaient de la construction de hangar route des Papillons. Si j'ai bien compris le dossier, voici ce qu'on peut rappeler : alors que Veolia dispose d'un appareil capable de sécher les boues sur le site près du parc de Beauvais, il ne le fait pas. En cause, des dysfonctionnements du système, trop coûteux à réparer. Conséquence : les mauvaises odeurs qui règnent dans le quartier jusqu'au parking du Super U, par exemple (sans parler des habitants qui les ont plus fréquemment encore...).
Qui a ajouté des boues chaulées dans le foin des juments ?
Alors bien sûr, il faut faire quelque chose, mais pourquoi ne demanderait-on pas à Veolia de régler cela ?
Non, la mairie était d'accord dans un premier temps pour déplacer le problème, avec la construction de hangars route des Papillons, affirmant que le terrain était loin des habitations !
Mais les riverains furent vigilants et s'aperçurent heureusement de ce qui les guettait : voilà la mairie qui annonce enfin publiquement, par voie de presse, l’abandon de cette idée.
Mais que fera-t-on pour les habitants de la route de Selles ? Veolia fera-t-il preuve de responsabilité en corrigeant ces nuisances et en réfléchissant au devenir écologique des résidus ?
On voit que la mairie a été sensible à un aspect que nous avions évoqué (le coût des transports) mais pas au second (la qualité des résidus pour les sols où ils sont épandus, qui fait pourtant débat).
On espère que les paysans et la terre de notre commune ne payeront pas trop cher les économies mesquines du géant Veolia.
Le contrat de traitement des eaux arrive bientôt à expiration : et si la ville se débarrassait de Veolia pour la question des eaux ? On voit d'ici le tableau, le Sénateur-maire, tel Moïse guidant son peuple, domptant les eaux usées pour laisser un passage embaumant l'air pur aux Romorantinais et laissant les boues immondes retomber sur les affreux capitalistes sans foi ni loi ! hahaha !

Les eaux usées, pires que les plaies d’Égypte ?
Aurelia Stedransky pour Dialogues à gauche.