lundi 29 juin 2015

Compte-rendu du conseil municipal du 22 juin 2015


COMPTE-RENDU du conseil municipal
du 22 juin 2015





… ou que pouvons-nous faire pour contribuer au réveil général ?


D’abord une note d’ambiance, au moins aussi significative que le contenu des délibérations. Seulement une vingtaine de citoyens présents dans une salle qui compte 80 places ; un seul présent du FN, alors que le deuxième élu n’est pas excusé et n’a pas délégué son pouvoir de vote ; une droite amputée de son « leader » pour raisons familiales, avant le début de séance, donc
Ambiance décorative au conseil, peu de débat,
on se montre, ou pas, mais on s'abuse pas
de son temps de parole...
une droite presque sans voix ; et deux conseillers du maire qui ont passé l’essentiel du conseil à bavarder et à ricaner sans jamais être repris !
Le « patron » a donc pu faire passer les délibérations à la va-vite, en les résumant avec la pointe de lyrisme habituelle, mais sans aucun débat de fond. Ainsi va la démocratie, le pouvoir de quelques uns se nourrit du laisser-faire des autres, et inversement.

1. De ce qui précède découle que quatre grosses délibérations ont pu être adoptées sans que personne ne dise quoi que ce soit : compte administratif, soit le bilan de l’exécution du budget 2014 ; compte de gestion, soit vérification de la correspondance entre budget municipal 2014 et actes de la Trésorerie générale ; affectation des excédents du budget 2014 ; et peut-être surtout, bilan annuel  réglementaire de la politique foncière de la ville. La droite a voté ce dernier point sans question ni proposition !

2. Le plan local d’urbanisme (PLU) adopté en 2008 et révisé en 2010, va être à nouveau révisé, par contrainte légale de l’État, avant de devenir probablement en 2017 un plan local d’urbanisme intercommunal (PLUI). En effet, la loi oblige à « grenelliser » le PLU, comme dit le maire, c’est-à-dire à le mettre en conformité avec les contraintes environnementales. Au-delà des interrogations de la droite sur le calendrier, on n’en saura pas plus sur le contenu … vide de l’information, vide du débat …

3. Les Favignolles étaient également au menu. Le calendrier de la rénovation a été précisé à cette occasion : 3 juillet 2015, signature de la convention « politique de la ville » avec tous les partenaires financiers ; puis, décembre 2015, présentation du « socle du projet » ; et dans un « délai de 18 mois, mise au point de la convention de détail » avec l’Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU).
Cela laisse du temps, en théorie, à la mairie, pour consulter les habitants du quartier, dans le cadre du conseil citoyen ou sous d’autres formes.
Commentaire de Dialogues à gauche : La réunion d’avril organisée par Dialogues à Gauche à la maison de quartier avait montré que des habitants de bonne volonté étaient prêts à s’impliquer dans la réflexion et dans le suivi. Si la mairie ne devait pas faire son travail de consultation,  Dialogues à Gauche continuerait alors à aider les habitants à exprimer leurs attentes et leurs besoins. Sur cette question, le débat municipal s’est limité à une polémique entre le maire et une conseillère de droite sur le retrait du Conseil départemental  des politiques de la ville (voir compte-rendu NR du 24 juin pour ce point, et pour d’autres points plus mineurs de l’ordre du jour).

4. Enfin, 700 000 euros touchés par la communauté de communes, au titre du fond de péréquation nationale entre communautés de communes, resteront à  la communauté de communes et ne seront donc pas ventilés entre les communes. Oui, pourquoi pas ? Mais pour quel projet intercommunal ? Là encore, aucun débat.
Et qui a oublié de parler de la fermeture programmée
du Colruyt qui fait vivre le quartier Saint-Roch ?
Ah, heu... tout le monde, en fait (puisque pas d'élus DàG)
Commentaire de Dialogues à gauche : bien sûr, la question de la baisse des dotations aux collectivités, qui agite en ce moment les conseils municipaux et donne lieu au vote de motions dans de nombreuses autres municipalité, n’a pas franchi l’enceinte romorantinaise.

5. Questions diverses:
- Gabillas fait remarquer qu’il n’est pas pratique de porter les bouteilles en verre aux points « verre » et il n'y en pas assez de conteneurs sur la ville.
Lorgeoux répond qu’il faut en parler à son chef des ordures ménagères.
- L'opposition : quid de la porte des béliers?
Lorgeoux : ce sera fini fin 2016 ou en 2017 en même temps que ce magnifique quartier anciennement Normand puis Matra (perso, nous aurions préféré  une industrie avec des emplois à ce quartier qu’on dirait fait pour les riches retraités… quand l’urbanisme sert de façade à la pauvreté de la politique industrielle…)
- L'opposition : il y a eu une pétition pour des stationnements de voitures sur les trottoirs rue Georges richard, que fait la Mairie?
Lorgeoux  a été voir personnellement, a dit aux commerçants (il y en a dans cette rue deux, des marchands de voitures  d'occasion ), Lorgeoux leur a dit qu'il fallait respecter les riverains, il va y retourner et s’il n'y a rien de changé, il s’agira alors de faire intervenir la gendarmerie.


6. A la fin, Lorgeoux  nous annonce, très solennel et content de lui, que vendredi dernier a été signée  la vente du bâtiment Lunatica à Territoire et Développement,  que les 840 000 € dus aux entreprises ont été payés et qu'il y a quatre baux commerciaux de conclus dans ce bâtiment - et qu'il avait bien raison sur cette opération car il a sauvé les entreprises, des emplois et les commerçants et la ville sera à terme propriétaire d'un bâtiment.
Commentaire de Dialogues à gauche : tout ce lyrisme pour faire avaler une vision des choses qui coûte un peu cher à la ville, on se rappelle les dossiers Caillau et Armoric Holding, on sauve sans créer, en espérant en retirer un petit quelque chose, pour contrbalancer les erreurs du secteur privé, mais sans jamais demander des compte à ce dernier. Une conception du service public à la Macron, le grand copain de notre Maire : le service public, c’est la poche des contribuables au service des entreprises… eh bien, nous, Macron, ce n’est pas notre copain !


Que pouvons-nous faire pour contribuer au réveil général ?


ce qu'on peut traduire par ce vers de René Char : 
"Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque!" 

Pour Dialogues à Gauche, ses deux présents au conseil :
Yvon Chéry et Marie-Marthe Saulet



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