mercredi 25 septembre 2013

Un « homme-sandwich » et sans reproche…



quand un citoyen romorantinais cherche à sauver le commerce...

Au XVIIIème  siècle, Louis XIV, avec une prétention sans borne, affirmait « L’Etat c’est moi ! »
Plus près de nous, Jeanny 1er, avec force humilité, constate
 « La ville, c’est moi ! »
Et, de fait, il suffit de se fier à ses modestes mais sincères aveux sur le net :
« J’ai rasé ici… J’ai rasé là ! Là, je construis… »
Au total, une trentaine d’emploi du pronom « Je » pour présenter les travaux sur Matra 1. En trois minutes, soit un ratio d’un Je toutes les six secondes ! L’équipe municipale, pour sa part, est évoquée deux fois.
Les services de la ville jamais.
Les partenaires et les prestataires, idem.
Comment, dans ces conditions, et en guise de conclusion, ne pas nous féliciter, tous ensemble, de ce petit plaisir que s’est légitimement octroyé notre sénateur-maire, et qu’il nous confesse avec une telle candeur :
« Là, sera construite mon école de musique ! »
Puisqu’il faut bien rendre à César, etc.

Raboliot

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