dimanche 19 mai 2013

Commissariat : les combats perdus sont ceux qu'on ne mène pas

A Romorantin, le conseil municipal décide "pour le bien des policiers" de voter la suppression du commissariat. Les conseillers assument leur vote en prétendant que c'est plus humain ainsi, pour les gens, de s'organiser pendant les grandes vacances, pour la rentrée des gamins à l'école...
Et si on pensait comme à Castelnaudary que la phase de négociation ne signifiait pas la fermeture, et qu'il faut donc maintenir ouvertes les portes de la négociation ?
Si on compare la situation de Castelnaudary, dont fait état cet article de la Dépêche, nous trouvons de quoi répondre point par point, par un exemple concret étayant nos arguments plus anciens, aux accusations proférées en conseil municipal à l'encontre d'Yvon Chéry.
Jean-Claude Delage est le secrétaire du syndicat Alliance ? Il ne verrait pas les faits objectivement ?
Il n'empêche... C'est lui qui "tient à bien faire remarquer que «le combat contre le redéploiement n'est pas une affaire politique mais un débat technique»." 
Les arguments contre la suppression du commissariat à Romorantin restent aussi fondamentalement techniques, mais même sur l'aspect humain, les policiers sont doublement perdants. C'est ce que rappelle Jean-Claude Delage : alors que la droite négociait des redéploiements avec force primes et avancements pour les fonctionnaires de police, rien de tel n'est envisagé ici ! Et on voudrait faire croire que Romorantin aurait fait le maximum pour ses agents uniquement en prévoyant que la rentrée des classe aurait lieu en temps et heure... !
Romorantin : un bon exemple de combat perdu parce qu'en haut, on avait décidé pour les autres ce qui était mieux pour eux. Vous avez dit démocratie ?

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